Puis en 87, j'ai commencé à être intrigué par le corps voluptueux des femmes et par leurs fesses et leurs seins qui soudaient me devenaient obsédants. Les photos des magazines, les maillots de bains de la Redoute, me suscitaient un intérêt grandissant que je n'avais pas connu jusque là. Je collectionnais ces images, je les dévorais des yeux, j'admirais ces seins et pourtant du haut de mes 10 ans, je n'avais pensé un seul instant que je pouvais me tripoter "popaul", ou "faire mousser le créateur", ou "m'occuper du grand chauve au col roulé"
En été 87, j'allais avoir 11 ans et le tube de Sabrina "Boys Boys Boys" venait de sortir. Le clip m'hypnotisait et de voir Sabrina se trémousser me faisait baver de plaisir.
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C'était si exquis, ses seins étaient incroyables et j'en devenais obsédé. Lorsque je regardais en famille ce clip, je sentais une agréable tension, une sensation nouvelle au bout de mon gland et des érections provoquées par les seins de Sabrina. Mais j'en restais là.
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En automne 87, je suis tombé malade. J'étais donc cloué au lit et tout seul dans la maison. Je profitais donc pour mater ce clip tranquillement tout seul dans le salon grâce à une cassette VHS 240 min contenant de nombreux clips que mon grand frère avait enregistrés. Sabrina m’excitait et cette sensation au niveau du pénis était si forte, que je voulais l'exploiter. Comme le pénis est aussi là pour une pénétration vaginale, je me suis dit que cette sensation ne pouvait être obtenue qu'en effectuant une pénétration avec une partenaire. Cela me frustrait, j’étais trop jeune et surtout trop excité pour attendre.
Les canapés en cuir m'inspirèrent, car sur ces canapés deux places, au milieux, entre les deux parties, s'offrait un léger espace, une fente, un écartement entre le cuir, un trou, un orifice quoi. En introduisant mes doigts dans cet orifice, mon imagination déborda... cela pourrait faire un ersatz, un substitut, un remplacement d'un vagin. Sans me faire prier deux fois, j'introduisais mon pénis entre les parties en cuir et je sentais mes testicules heurter le cuir. C’était si divin, alors que je maitrisais la vidéo avec la télécommande, je faisais ce va et vient entre les coussins du canapé. De nouvelles sensations venaient, toujours plus fortes, toujours plus exquises, je continuais avec vigueur. C'était une splendide découverte et j'en voulais toujours plus... et mon pénis pénétrant et mes testicules heurtant le cuir qui devenait chaud. Le plaisir s’amplifiait jusqu'à devenir intenable, mais je continuais tellement c'était délicieux et c'est là que je vivais mon premier orgasme. Comme j'étais encore pré-pubère, je n'avais pas éjaculé.
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J'étais heureux d'avoir découvert ce plaisir, mais coupable en supposant que c'était mal. Ce plaisir nouveau m'était si agréable que je recommençais tout de go. Le plaisir revint, quelque peu émoussé, mais il était à nouveau là. Je devais exploiter cette nouvelle jouissance. De retour dans mon lit, je me disais qu'il fallait que je découvre un moyen moins sophistiqué qui puisse m'apporter ce même plaisir. le lendemain à nouveau alité et seul, je me demandais si le duvet pouvait également faire le même effet. J'entourais donc mon pénis en érection de mon duvet et je de ma main, je bougeais celui-ci. L'orgasme arriva également. Par la suite, je me dis que si en entourant mon pénis d'un duvet et en faisant aller ma main, j'arrivais à jouir, je devais sûrement me procurer une sensations semblable, mais en me servant uniquement de ma main. Belle découverte...
Spécial dédicace
Je garde donc un souvenir particulier au clip de Sabrina. Lorsque je le revois passer, je ne peux m’empêcher de penser à cette découverte. (C'est ma Madeleine de Proust, alors je de la voir là, j'ai envie de
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Pour le canapé, je l'ai utilisé quelques fois par la suite, pour revivre une sensation différente. Cela me fait sourire, car plus de 25 ans après, il trône toujours dans le salon de mes parents
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(Image d'illustration)